8h15 – 34 Millepattes ont « envahi » la gare d’Angers. Gros succès pour cette balade à Nantes.
Après 50mn notre Ter nous dépose à la gare de Nantes. Direction le jardin des plantes, magnifique après ce printemps capricieux et humide. Nous cheminons tranquillement dans les allées, à cette heure peu de monde. Arrivés aux abords de la grande serre au milieu des parterres se dresse « l’Homme de bois » (Fabrice Hyber), il a été surnommé par notre joyeuse équipe le « Manneken Pis », allez savoir pourquoi ? Pas le temps de s’attarder dans ce bel espace, déjà la rue Georges Clémenceau, et le dédale des petites rues nous emmènent cours Saint-André, nous apercevons le bâtiment du Conseil Départemental de Loire-Atlantique et son enveloppe de dentelle, un petit air de Mucem. Le franchissement de la passerelle sur l’Erdre, nous voici transportés au Japon, un peu de liberté pour visiter ce joli jardin aux airs asiatiques, c’est l’Ile de Versailles : (Elle s'est appelée successivement : « marais de Barbin » (nom du village qui se trouvait sur la rive droite), « île Le Gall », puis « île aux Singes », avant de prendre le nom du quai de Versailles, qui la longe à l'est1 . Le nom de « Versailles » qui lui a été attribué en 1878 fait référence à une grande propriété, baptisée le « petit Versailles » apparaissant sur le plan Cacault de 1756, laquelle s'étendait de la route de Rennes (actuelle rue Paul-Bellamy) aux rues Châteaubriand et Adolphe-Moi), Nous suivons l’Erdre (et les travaux du tram) jusqu’à l’Allée des Tanneurs. La ligne verte (où ce qu’il en reste dans ce quartier, nous conduit vers la Marché de Talensac. Un escalier discret et un chemin « bucolique » (avant la nuit !) nous permet d’arriver vers la Tour Bretagne (dernier gratte-ciel avant New-York). Nous voilà dans le centre, tout d’abord la Place Royale et son « Enfant Hybridus » de 5m de haut à tête de Palmier (JF Fourtou çà ne s’invente pas !), puis l’incontournable Passage Pommeraye toujours aussi beau, la rue Grébillon et enfin la place Graslin, ou nous attend un arbre dénudé sorti de terre qui souhaiterait entrer dans le Théâtre « le rêve de Fitzcarraldo » (Henrique Oliveira) (Pour les cinéphiles : L'artiste s'est inspiré du film Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982), qui raconte la volonté destructrice d'un homme passionné d'art lyrique voulant construire un opéra en pleine forêt amazonienne. Lui imagine une "revanche de la jungle").
Une pause Cours Cambronne s’impose, il fait beau la Statue du Général nous regarde. Un groupe de petites filles nous aborde avec leur institutrice : « Bonjour, nous faisons un rallye et voudrions vous poser une question » « Bien sûr » : « Qu’a dit le Général Cambronne à la bataille de Waterloo face aux Anglais et aux Polonais » Réponses : « M---e !» - mauvaise réponse « Messieurs les Anglais tirez les premiers » - mauvaise réponse ! Que diantre .. « La Garde meurt et ne se rend pas ! » bonne réponse, bravo Laurence.
Un coup d’œil en passant à la petite fille qui veut descendre de son piédestal « Eloge de la Transgression » (Philippe Ramette), et puis cet immense escalier en bois, à volées doubles qui monte (ou qui descend) (Barreau Charbonnet) vers les magnolias du cours, surprend.
Après l‘escalier (un autre) de la rue d’Ancin, nous traversons la Loire par la Passerelle Victor Schoelcher face au tribunal de Nantes (grande bâtisse moderne conçue par Jean Nouvel), nous sommes dans le quartier réhabilité de l’Ile de Nantes, où plusieurs œuvres permanentes sont exposées :
- Ping pong park (tables décalées …)
- L’absence (une sorte de nuage bleu ..)
- In the silence way (2 têtes blanches avec masques connectés)
- Mètre ruban (difficile à mettre dans sa boîte à couture !)
Plus loin (travaux qu’il faut contourner) nous arrivons aux « Machines de l’Ile » pas d’éléphant en vue. Dommage ! On passe sous la grue jaune toujours aussi impressionnante ! Nous retrouvons la ligne verte sur le quai des Antilles et ses anneaux (Daniel Buren), un petit coup d’œil à la rive opposée avec ses fresques peintes sur les murs d’un bâtiment. Le potager de la Cantine du Voyage attire notre attention, une paire de bottes (Lilian Bourgeat – vision XXL) garde l’entrée. Ce n’est pas le tout nous avons une navette à prendre.
12h30 – 6mn et 34 clacs (1clac = 1 ticket validé) la navette fluviale nous dépose dans le quartier Chantenay. Les estomacs commencent à crier famine. Un peu de patience le Parc des Oblates n’est pas loin. La table XXL choisie est occupée par un groupe d’enfants. Qu’à cela ne tienne, nous nous replions à l’espace enfants du parc, tables et sièges XS et aire de jeux au grand plaisir d’Alexis (petit fils d’Annie).
13h30 - Et c’est reparti. Pour les courageux il faut descendre des escaliers qui mènent à l’entrée du Jardin Extraordinaire (aménagé dans une ancienne carrière de granit), nous pénétrons dans un endroit magique, végétation luxuriante et 2 cascades, un petit moment hors du monde (avec en bruit de fond le tractopelle du chantier contigu – agrandissement du jardin avec plan d’eau). Il faut remonter au square Maurice-Schwob, l’escalier est vertigineux à flan de falaise !! De là nous pouvons admirer la paysage au-delà de la Loire. Nous contournons la carrière (chantier) jusqu’au « Belvédère de l’Hermitage » (Tadashi Kawamata), d’où nous pouvons voir le « Lunar Tree » cet arbre blanc et dénudé (Mrzyk et Moriceau) et toujours la vue imprenable sur l’Ile de Nantes et au-delà (on peut apercevoir la « cité radieuse » de Le Corbusier). Nous passons à proximité du Musée Jules Verne, par la rue de l’Hermitage. Plus bas, Jules Verne enfant attend gentiment que les touristes se prennent en photo avec lui, c’est moins triste ! Le Capitaine Nemo scrute l’horizon avec son sextant, Chantal lui a fait une légère toilette estimant que pour la photo il y avait trop de poussière (toiles d’araignées je crois) !! Nous rejoignons les bords de Loire, jusqu’au « mémorial de l’abolition de l’esclavage », petite pause à l’ombre des arbres (il fait chaud, si si …). Un peu plus loin, nous empruntons le passage JP Kerneis, un bâtiment circulaire peint dans des tons vert et bleu attire notre attention (on dirait un parking) « Extension » (Krijn de Koning), avec quelques colonnes de mêmes couleurs dispersées rue Bias. Curieux !!
Maintenant nous revenons vers le centre ville, par l’Ile Feydeau (À partir de 1926, près de vingt années de travaux furent nécessaires pour combler les bras de la Loire qui entouraient l’île. Élevés sur un sol sablonneux, les vastes immeubles des riches familles d’armateurs penchent, créant un effet optique des plus singuliers ! Bâties essentiellement en tuffeau, parées de mascarons, dotées de balcons en fer forgé, souvent organisées autour de cours intérieures aux escaliers voûtés, ces résidences illustrent par leur faste toute la dimension du passé commercial de la ville de Nantes.).
Après avoir traversé le cours des 50 otages, nous empruntons la rue du Vieil Hôpital dans le « Commune libre du Bouffay » avec son moulin et sa vigne (un petit air montmartrois). Le Passage Bouchaud avec son « Jardin Silencieux » nous amène vers la rue du Château. Le franchissement du pont donne accès à la cour du château, petite pause pour admirer l’architecture fraichement restaurée. Déjà nous apercevons la Tour LU. Comme nous sommes en avance sur l’horaire, arrêt au « Lieu Unique » pour se rafraîchir et se reposer avant de prendre notre Ter (certaines lui ont préféré la terrasse d’un bateau-bar !!!).
17h17 – Retour vers Angers. Nous avons passé une très belle journée, avec du beau temps, et une température pour randonneur ! Merci à tous, vous avez contribué à la réussite de cette journée, par votre bonne humeur, votre sens de la responsabilité (les traversées de rues en milieu urbain ce n’est pas évident, surtout à 34 !). Un merci particulier à Alexis, qui a fait preuve d’une grande patience avec ce groupe de Séniors !
Bel été à tous.
Les organisateurs Annie, France et Michel
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