Après quelques recommandations de sécurité et quelques mots de présentation de la randonnée, nous nous sommes élancés à 33, vers la Loire, dans le brouillard. Après le pont de Saint Mathurin, nous avons longé le fleuve, plein ouest pour atteindre un petit pont sur le canal d’alimentation de la boire(1) des Groseilliers.
Nous avons rejoint une petite départementale et mis en évidence une marge de progression très nette dans l'organisation de notre « râteau » de traversée. Il manquait des dents.
La remontée le long du manoir de Chauviré où Joséphine de Beauharnais a séjourné nous a menés devant un portail magnifique et ouvert ce qui nous a permis d’admirer un puits du XVème siècle dans un jardin à la française entretenu à merveille.
Toujours dans le brouillard nous sommes passés devant un moulin restauré juste avant la traversée de la départementale 55. Et là, est-ce la dangerosité de cette route ou un sursaut d'orgueil, notre « râteau » pourrait presque être montré en exemple dans un manuel du parfait randonneur.
Ce fut bientôt la pause près du lavoir du Bourg Dion.
Ragaillardis, en route vers le parc du château de Montsabert , le carrefour de l'étoile, le vilain silo très moche et la traversée de la D21 avec là aussi un « râteau » de spécialistes. La route est dangereuse et dans le...... brouillard.
En route vers le dolmen de la Bajoulière avec la pause pique-nique. Marc a essayé de soulever la pierre couverture avec la tête, sans succès.
On repart, nous cherchons la Pierre de Nézan, même à 33 nous ne l'avons pas trouvée. Direction la Pierre Longue où malgré nos tentatives, nous n’avons pas réussi à la remettre à l'horizontale ; beaucoup ont refusé de coopérer.
Nous avons rejoint le Gr3 et l'avons suivi jusqu’à Boissay puis plein nord vers la Loire. Un accident a été évité de justesse : dans le brouillard la tête du groupe a failli plonger. Le virage à gauche a finalement été négocié. Au panneau d'information sur la faune et la flore de la Loire nous avons pris le sentier balisé en rouge et sommes retournés à notre point de départ.
Vous l'avez deviné..... dans le brouillard.
- Une boire est une sorte de lagune, reliée à la rivière en période de hautes eaux, propice à la reproduction des poissons. En particulier les femelles brochets empruntent ces canaux et déposent leurs œufs dans ces eaux peu profondes et enherbées. Les alevins après l'éclosion regagnent la rivière. Vous comprenez donc l'inconvénient des grandes sécheresses de l'hiver et du printemps et l'importance d'entretenir ces boires et leurs canaux de communication.
Merci aux randonneurs de leur présence sympathique et à Martine, Isabelle et Eric de leur aide précieuse.
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