Au petit matin, dans une ambiance agréable de fines gouttelettes, une agitation d’abord réduite enfle soudainement sur les bords de la Mayenne… Ombres suspectes qui auraient pu alerter la maréchaussée : une dernière manifestation d’agriculteurs ?

Non point, nous vous rassurons, ce ne sont que des randonneurs (des aventuriers ?) qui se rassemblent, les fous…10, 15, 20, 30, 33 randonneurs !

Tout ce petit monde s’équipe dans un joyeux ballet de capes de pluie parfois colorées qui froufroutent dans le vent.

Un Millepattes commence à entonner « Singing in the rain » mais il arrête très vite, certains lui disant qu’il y en déjà assez comme ça !

Un rapide crochet dans la vieille ville pour donner envie de revenir, et nous longeons la Mayenne qui ajuste son niveau avec la pluie qui tombe. Il faut bien la quitter à un moment donné pour l’ancienne voie ferrée puis pour traverser ensuite St Fort.

Campagne, petits chemins creux, nous imaginons les petits oiseaux, les fleurs, le printemps…

Les éléments sont contre nous mais en milieu de matinée, petit miracle, c’est la halte improvisée pour la pause casse-croute ! Madame Clément, née Bienvenu, (cela ne s’invente pas !) nous accueille à bras ouverts dans une dépendance, quelle gentillesse …on apprécie beaucoup, hasard des rencontres …un grand merci à elle.

Nous repartons ragaillardis, toujours sous un aérosol tenace. Un peu de gras et de boue étant toujours salutaires pour les articulations, nous en profitons, mais jamais très longtemps.

Mention spéciale pour les petits ruisseaux qui coulent dans les chemins, d’où exercice d’équilibre fugace heureusement !

Arrivée à Ménil, le déjeuner (tiré du sac) est servi au sec au restaurant du lavoir communal !

Après un copieux repas, nous délaissons pour cette fois les jeux de société, et préférons repartir directement pour rejoindre la Mayenne qui va nous ramener au bout de nos derniers kilomètres à nos véhicules.

A l’arrivée, un Millepattes suggère un temps piscine (elle est juste à côté) …sans succès. Trop c’est trop !

Au final, une rando humide bien sûr, mais ne vous y fiez pas, Château-Gontier est une très belle ville qui mérite d’y revenir, avec beaucoup de vieilles pierres. Une autre fois peut-être ?

L’équipe organisatrice remercie tous les courageux participants, a une pensée émue pour le nettoyage et séchage du soir pour chacun, ainsi que des instants de bonheur dans le canapé.         

Aqueusement vôtre,

 Catherine, Marie France, Martine et Marc, et avec le soutien d’Alain de Château-Gontier.

PS : Le challenge est ouvert sur 2024 pour organiser une rando encore plus humide !

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