Bon, ça caille et il y a du brouillard (pas J.Luc et Annie hein ?), j’y vais ou j’y vais pas ?
Le camping de Drain tout endormi voit débarquer 30 randonneurs aguerris qui veulent en découdre et qui n’ont pas hésité !
Départ à 8h45, enfin presque, et nous faisons rapidement demi-tour devant le ruisseau « les robinets » (cela ne s’invente pas !) car quelqu’un a oublié de le fermer et cela ne passe pas…
Une belle montée avant d’arriver dans le parc du château de la Turmelière (château du XIXème siècle), puis les ruines du manoir natal de Joachim Du Bellay d’où nous pouvons admirer l’arrière du château. Le chemin se poursuit par des descentes et des montées de coteaux, des traversées de vignes, des erreurs de direction (houps !!). Un beau point de vue sur la Loire au lieu-dit La Galloire et sa chapelle Sainte Marguerite. En vue notre lieu de pique-nique l’autre côté…mais il est encore loin.
Le ciel bleu et le soleil sont bien présents, l’eau ruisselle au milieu des chemins crotteux, nous passons des gués, des passerelles glissantes.
ça tatasse dur, tout va bien !
« J’ai faim ! » s’exclament en cœur les participants à 12h45. A Champtoceaux, le site du Champalud et son superbe panorama sur la Loire nous accueillent, ombre ou soleil selon chacun, certains font le lézard sur les marches en se restaurant, verre apéro à la main ! on est bien.
Départ pour les ruines de la citadelle de Champtoceaux d’où nous apercevons Oudon et traversée du petit port de la Patache. La Loire est un fleuve réputé capricieux, à juste titre, car un passage fort délicat nous attend un peu plus loin, le chemin étant sous l’eau, que faire ?
« Nous ne reculerons pas » clame le groupe après un moment bien légitime d’hésitation quand même… Un par un, avec l’aide précieuse de Marc V. et de ses acolytes, la troupe va passer, non sans glissades (jamais fatales), avec un courage exemplaire ! nous n’avons aucune perte à déplorer, c’est encore une victoire !
Un peu de plat ne nuit pas pour les derniers kilomètres.
La rando s’avance, au milieu des «Boires», vous savez, ces anciens petits bras du fleuve qui se remplissent en cas de crue.
Les frênes taillés en têtard nous observent et nous voient passer sans bouger, un dernier petit demi- tour, (toujours l’eau). Nous ne verrons pas les castors. ! et retour aux voitures vers 16h30. (26 km)
Nous avons eu un temps magnifique, un parcours varié et aqueux et une ambiance conviviale, bravo aux participants, la vie est belle !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Marie-France, Marc et Catherine sur un parcours crée par Paul Baumard.