Le froid et l’heure tardive de cette randonnée, ont eu raison des plus courageux des randonneurs !
Toutefois 11 téméraires Millepattes se sont retrouvés à proximité du jardin de Musée Jean Lurçat. Température 5° - pas chaud quand même !
Et c’est parti pour cette randonnée urbaine à la rencontre du passé de notre belle ville d’Angers.
Angers compte 2892 sites inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel et 100 monuments répertoriés à l’inventaire des monuments historiques.
La ville est par ailleurs labellisée « Ville d’Art et d’Histoire » (source site d’Angers Tourisme).
Voici la liste des monuments et lieux où nous sommes passés :
La Doutre (Désigne la rive « Outre Maine »)
Le quartier s’organise en deux secteurs inégaux : l’un à vocation commerçante et artisanale autour de la rivière ; l’autre plus résidentiel. Les notables angevins sont attirés vers les hauteurs du nord-ouest du quartier, par le cadre champêtre, propice à l’édification de grandes demeures. Ils délaissent donc progressivement la partie basse au profit des artisans et ouvriers. Différentes communautés religieuses suivent également ce mouvement.
- Jardin du Musée Jean Lurçat : La statue de la druidesse Velleda et l’ardoise monolithe ornée des blasons des Plantagenets célèbre l’amitié anglo-angevine entre Birmingham et Angers.
- L’Hôpital St Jean : Musée de la Tapisserie contemporaine (dont le « Chant du Monde » de Jean Lurçat) – les Greniers St Jean
- Le Tertre St Laurent
- Place de la Paix : (éternelle) ancien emplacement du cimetière de l’hôpital St Jean
Avec ses hôtels particuliers (Richeteau – Drouet – Petit-Rivau – Marcouault) – et le café de l’Hommeau.
- Place du Tertre : Hôtel de Tinténiac
- Rue de la Harpe : ancien couvent des Augustines , Hôtel de Montiron et Hôtel d’Andigné.
- Rue Vauvert : Hôtel Poisroux et le Couvent des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire – nous avons pu visiter la Chapelle (merci Marie-Jo) à la lueur des lampes de nos portables (Elle abrite surtout une rare statue en bois polychrome et doré du XVe siècle).
- Bd Decazeaux : Hôtel des Pénitentes et la Cité ouvrière la plus ancienne des temps industriels.
- Rue Lyonnaise : au n° 14 curieux décor pour cette maison à pans de bois (construite en 1600). Les poteaux de la porte d’entrée : un ange et un arbre fruitier.
- Place de la Laiterie : nombreuses maisons à pans de bois.
L’Abbaye de Ronceray et Eglise de la Trinité (Deux églises imbriquées : abbatiale et paroissiale).
- Rue Beaurepaire : L’apothicairerie du XVIème siècle, cache une bien belle dame, ouvrir le caisson à gauche !
Au N°61- sangliers en mosaïques depuis 1934.
- Place de l’Estoile : Mystère ! Que signifient ces ardoises dressées comme des menhirs ? Ancienne carrière dit-on, à moins qu’un « Olélix » angevin soit venu officier dans ce petit havre de paix.
Nous quittons la Doutre par le Pont de Verdun sous le regard de Maréchal Beaurepaire
(Grand pont, puis pont du Centre, puis pont de Verdun - particularité 8 arches (nombre pair) les ponts ayant habituellement un nombre impair d’Arches).
La Cité d’Angers :
La Cité, petit ensemble médiéval perché sur un promontoire rocheux, est organisé autour du château et de la cathédrale. C’est le quartier le plus ancien de la ville, structuré en petites ruelles et comprenant nombre d’hôtels particuliers et autres maisons médiévales, notamment canoniales.
- Rue Donadieu de Puychéric : les maisons canoniales
- Maison Ste Marie
- Maisons St Martial
- Maison Saint Maurille (Hôtel de Cunault)
- Maison Archidiaconale d’Outre-Loire
- Le Château et la promenade du Bout du Monde (nous étions seuls au bout du Monde)
La seule enceinte du château mesure 800 m de long et est composée de 17 tours d’une douzaine de mètres de diamètre et d’une trentaine de mètres de haut. Elle est percée de deux portes, la porte de Ville (encore utilisée) et la porte des Champs donnant aujourd’hui dans le vide.
Il accueille aujourd’hui la Tapisserie de l’Apocalypse. S’inspirant de l’Apocalypse selon saint Jean, elle illustre le contexte sociopolitique de la France pendant la guerre de Cent ans. Son ancienneté et ses dimensions (106 m conservés sur plus de 140 m à l’origine) en font un témoignage rare de l’art médiéval.
- Rue St Aignan :
- La Maison du Chapelain Chandemore (la plus vieille maison à pans de bois d’Angers construite au cours de l’hiver 1399-1400
- La Maison de la Tour (Logis du Croissant) – rare maison laïque dans un quartier épiscopal.
- La Maison Ste Croix
Le Centre-Ville :
- La Cathédrale Saint-Maurice (actuellement la parvis et la toiture sont en travaux, et pas d’éclairage extérieur)
- Rue du Musée : Logis Barrault et La Chapelle St Eloi
- Place St Eloi : La Statue « Per Adriano » œuvre du sculpteur Igor Mitora, l’ancien institut Municipal et le Musée des Beaux Arts.
La Tour St Aubin : une structure de forteresse (54m) se retrouve dans la solidité des murs presque aveugles sur les 22 premiers mètres de hauteur: ils mesurent 2,5 m d’épaisseur et sont flanqués de contreforts de 2,70 m de large pour les angles et de 1,50 m au centre. Cette tour, composée de tuffeau, est très solide, conçue pour résister au balancement des plus grosses cloches.
- La Préfecture : ancienne Abbaye St Aubin
- La Maison d’Adam : Il s’agit de la plus belle des maisons médiévales à pans de bois d’Angers, voire de France de par ses dimensions et son ornementation. Sa période d’édification est mal connue mais remonte à la fin du XVe siècle.
- Palais de Tau (Episcopal) : l’un des plus anciens de France. Il est édifié dans la première moitié du XIIe siècle sur le modèle de l’archevêché de Reims dont il reprend le plan en tau (croix de St Antoine) (ce sont les deux seuls du genre en France).
- Rue de l’Oisellerie : maisons à pans de bois.
- Rue Baudrière : Ancienne tour, la tour Villebon, et la Fontaine du Pied-Boulet, témoignages du riche passé angevin
- L’Alcazar angevin : (Le Boléro) : L'Alcazar est un cabaret édifié en 1902 dans le style Art nouveau
- Le Logis Pincée : Après avoir successivement appartenu à différentes familles de la noblesse de robe, il est légué à la ville par le peintre Guillaume Bodinier en 1861 et devient à partir de 1889 un musée présentant la collection d’antiquités de Turpin de Crissé.
- L’Hôtel de Ville
- La Maison Bleue : Elle doit son nom à un décor de mosaïque unique, l’un des plus beaux de France dans l’architecture privée, compte parmi les rares exemples d’architecture Art Déco à Angers. L’immeuble de 7 étages réalisé en béton armé et dont la structure - côté boulevard et rue d'Alsace - est intégralement recouverte de mosaïques (Isidore Odorico).
- Collégiale St Martin : Cette collégiale est un témoin de plusieurs architectures religieuses : on retrouve en effet des éléments du Xe au XVe siècle.
- Architecture Art Déco : la Poste centrale et la Galerie Palace (ancien cinéma « Le Familia » puis « Palace »)
- Le Grand Théâtre : Inauguré en 1871, le Grand théâtre, place du Ralliement, ei aust l’édifice emblématique de la ville haussmannienne et des transformations du Second Empire. La coupole est signée du peintre angevin Jules Lenepveu qui travailla également sur celle de l’Opéra de Paris
Retour Place du Ralliement, accueillis par la famille Yéti dans sa boule de Noël !
Merci aux téméraires, qui ont bravé le froid et la nuit.
Nous étions 11 (dont 5 organisateurs !), mais nous avons passé un bon moment très convivial.
Les Organisateurs